Alors que le Burkina Faso n'a pas encore fini de pleurer ses morts suite à l'attaque du 13 août dernier, qui a laissé 18 morts sur le carreau, un véhicule de l'armée a sauté sur une mine à Tongamayel, dans la province du Soum, faisant trois morts et deux blessés graves. Et ce n'est pas tout.
Car, dans la même semaine, on a enregistré neuf morts à Douenza et Tombouctou au Mali, et vingt-huit morts à Maïduguri au Nigeria. En tout cas, c'est la violence cyclique aveugle à laquelle l'on a assisté en trois jours (13, 14 et 15 août derniers) et cela, du fait d'individus sans foi ni loi, qui se prennent pour l'alpha et l'oméga ici-bas, et qu'une certaine opinion appelle abusivement des djihadistes. Non, ce ne sont pas des djihadistes, mais plutôt des terroristes. Car, il faut le dire, l'Islam, sur lequel ces malfaiteurs des temps modernes disent fonder leurs actions, de Manille aux Philippines à Orodara au Burkina Faso, en passant par Médine en Arabie saoudite et Nzérékoré en Guinée Conakry, n'enseigne jamais la haine ni la violence comme tentent de le faire croire les terroristes.
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