Dakar — Aïssata Tall Sall, Aïda Mbodj et Sokhna Dieng Mbacké à l'Assemblée nationale, la Place Soweto s'assure un nouveau souffle féministe, au-delà des acquis jusque-là plutôt formels de la loi sur la parité homme-femme dans les fonctions électives, votée en 2010.
La première, avocate en vue, semble désormais en quête d'une audience nationale, lasse de n'être qu'un impossible lien entre deux tendances rivales dans une guerre larvée et fratricide de plusieurs mois, avec comme protagonistes Khalifa Sall, l'actuel maire de Dakar, fortement opposé aux orientations imprimées au Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle) par son secrétaire général du moment, Ousmane Tanor Dieng.
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