Tunisie: « Il devient urgent de recourir à la clause de sauvegarde »

19 Août 2017
interview

La baisse des réserves de change ont connu une chute qui est due à plusieurs facteurs dont le déficit de la balance commerciale qui s'est aggravé ainsi que le déficit de la balance courante qui englobe, entre autres, le transfert des Tunisiens résidant à l'étranger et les recettes du secteur touristique qui se sont certes améliorées.

Ce déficit représente 10% du PIB et cela a un impact sur nos avoirs en devises d'autant plus que les recettes de l'Etat sont moins importantes que les dépenses. En outre, il n'existe pas de crédits pour financer l'économie ni des investissements directs étrangers conséquents capables de reconstituer les réserves de change. Même les crédits que nous avons reçus sont destinés aux dépenses courantes de l'Etat. Il faut penser aussi au remboursement des crédits déjà contractés et au cas où l'Etat ne disposerait pas assez d'argent, il a directement recours aux réserves de change. Tout cela a des impacts négatifs sur la valeur du dinar qui ne cesse de dégringoler.

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