La République démocratique du Congo a payé un lourd tribut de sa dépendance dans son industrie extractive. Avec la baisse des cours du cuivre et du pétrole, ces deux dernières années sur le marché international, la RDC a vu ses recettes publiques diminuer sensiblement. Si bien qu'en 2016, le taux de croissance de la RDC a chuté à 2,4% lorsqu'elle se situait à 9,5% en 2014 et de 6,7% en 2015.
C'était pour prévenir l'impact négatif de cette baisse des prix des matières premières sur les finances publiques que le gouvernement Matata avait pris la précaution d'arrêter le 26 janvier 2016 les 28 mesures d'urgence pour la stabilité et la relance de l'économie nationale. Cependant, ces mesures n'ont jamais été mises en œuvre par les différents gouvernements qui se sont succédé.
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