A force de placer la barre toujours plus bas pour sacrifier à de sacrosaintes exigences strictement politiques, nos lycées pilotes, censés être des «noyaux de l'excellence», tendent à tomber dans le commun avec le risque de devenir à la longue des établissements de masse, sans blason ni prestige.
Cette crainte nous est inspirée par la décision du ministre de l'Education fixant la moyenne minimale exigée pour l'admission dans les lycées pilotes à 15,00. Cependant, le hic, c'est que, malgré cette « générosité», certains établissements du genre n'ont pas réussi à réunir l'effectif escompté ou requis pour avoir le nombre de classes prévu par la carte éducative. Tel est le cas du lycée pilote Sfax 2 où l'on a été contraint de démarrer avec 53 élèves alors qu'on misait sur une mise en route avec un effectif de cent élèves.
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