Ainsi, l'ouverture officielle s'est bien déroulée dans une ambiance purement africaine, émaillée des couleurs du continent noir. Douze ministres et personnalités de haut niveau venus des deux bords ont eu à relancer le débat sur un nouveau partenariat bilatéral en matière de formation et d'enseignement supérieur qui s'annonce, cette fois-ci, beaucoup plus prometteur, mieux orienté et mutuellement profitable.
Le but étant, selon le président fondateur de « Tabc », M. Bassem Loukil, d'internationaliser le savoir-faire tunisien dans les deux domaines de coopération mis en valeur, susciter l'intérêt des étudiants et stagiaires subsahariens pour le site Tunisie en tant que destination de choix, à même de jeter les bases d'une confiance réciproque dans les deux sens. « Ce qui nous réunit aujourd'hui n'est pas un banal forum, mais c'est bien l'opportunité de participer pleinement au futur de notre continent qui s'apprête à jouer son rôle. Et la Tunisie, ancienne Ifriqiya, lui a donné son nom qui lui correspond avec un brassage culturel et civilisationnel diversifié. », se fie-t-il. Et de poursuivre, «nous, frères africains, partageons les mêmes difficultés, les mêmes ambitions et les mêmes valeurs. Nous devons inventer une nouvelle façon de collaborer en toute fraternité... ». Justement, ce « Tabc » a été créé pour repenser les relations entre la Tunisie et les pays africains dans le cadre d'un partenariat durable basé sur la confiance mutuelle. Soit un partenariat gagnant-gagnant. « Réfléchissons ensemble lors de ce colloque à toutes les pistes possibles pour qu'on puisse offrir à nos jeunes étudiants africains les compétences et les outils nécessaires pour construire l'avenir auquel est promis le continent », conclut-il.
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