Au Gabon, le climat est de plus en plus tendu entre le pouvoir et l'opposition incarnée par Jean Ping. Dans un message public qui a été très mal apprécié par les autorités, Jean Ping - qui conteste toujours la réélection d'Ali Bongo - avait appelé à l'insurrection populaire jusqu'à la chute de l'actuel président. En réaction, le pouvoir semble se radicaliser aussi en annonçant une série de mesures conservatoires.
A l'origine de cette poussée de fièvre, il y a la date du 31 août 2017. Elle correspond, au Gabon, au premier anniversaire des violences postélectorales qui ont suivi l'annonce de la victoire, très contestée, du président Ali Bongo Ondimba. Des rumeurs de prise de pouvoir, à cette date, par Jean Ping ont circulé dans les réseaux sociaux et même les débits de boisson.
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