Au Kenya, la Cour suprême, a invalidé le vendredi dernier l'élection présidentielle du 8 août dernier à l'issue duquel le président sortant Uhuru Kenyatta avait été proclamé vainqueur. Elle a ordonné la tenue d'une nouvelle élection présidentielle dans les 60 jours.
S'exprimant à la presse sur cette décision, le député national Henri Thomas Lokondo, président du parti politique l'Union Congolaise pour la Liberté (UCL), se dit satisfait et affirme que c'est pour la première fois en Afrique qu'un tribunal annule le résultat d'une élection présidentielle. Cela, ajoute-il, doit inspirer les autres cours suprêmes et constitutionnelles qui sont inféodées aux pouvoirs exécutifs en Afrique.