Cette histoire de réfugiés Syriens soulève la polémique. Les propos tenus ici ne visent qu'à une modeste échelle de donner quelques pistes de réflexion en retraçant la Grande Histoire.
En général, les migrations sont inhérentes à l'évolution de l'homme et des nations. Elles se différencient par leur ampleur, par le caractère volontaire ou non tant chez les déplacés que chez les terres d'accueil. Ainsi, le Malgache pourra en son âme et conscience dire « OUI » ou « NON ». L'instinct grégaire qui consiste à suivre simplement, à faire et à penser comme tout le monde ne génère que frustrations, sources de conflits. D'abord, partir de son plein gré, quitter est rarissime pour un groupe, la guerre et la famine ont été de tout temps les motivations qui contraignent, disons, à l'exil. Puis, les appels volontaristes à l'immigration ne sont que des phénomènes récents (Amérique, Australie, Canada... ) et encore, avec des instincts de rejet inhérents à tout corps social (le plus gros des contingents d'immigrants ont été les Irlandais aux USA, par exemple).
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