Le Fonds Africa 50 compte désormais la Guinée et la République démocratique du Congo parmi ses parties prenantes: temps forts, stratégie et projets d'investissement

Assemblée Générale du Fonds Africa 50, le 12 septembre 2017 à Dakar
13 Septembre 2017
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African Media Agency (New York)
communiqué de presse

 La plateforme panafricaine d'investissement, le Fond Africa 50, tiendra sa troisième rencontre des parties prenantes le mardi 12 septembre 2017. Le Président Sénégalais Macky Sall a accueilli les délégués, le président de la Banque Africaine de Développement et Président du conseil du Fonds Africa 50 Akinwumi Adesina et a prononcé un discours. Le Président du Fonds Africa 50 Alain Ebobisse a fait le point sur les projets d'investissement et la stratégie. Se sont également joint à eux des ministres des finances, de hauts fonctionnaires, et des hommes d'affaires.

Dans son discours, le Président Macky Sall a exprimé son soutien renouvelé à la mission du Fonds Africa 50 dont l'objet est de catalyser les investissements du secteur privé, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Afrique dans le secteur des infrastructures en Afrique, étant donné que les ressources publiques se sont avérée insuffisantes.

Tout en soulignant le succès du Sénégal, il a mis l'accent sur le fait que le gouvernement doit améliorer le climat des affaires et créer un environnement plus favorable aux investissements privés dirigés vers le secteur des infrastructures, y compris le cadre réglementaire des partenariats publics privés. En déclarant que « l'Afrique est ouverte aux affaires », il a également souligné que le continent avait défini ses priorités au moyen d'initiatives tel que le PISA, et pourrait utiliser le Fonds Africa 50 comme un nouvel instrument d'une grande importance. Il a ajouté, « j'encourage tous les pays africains, à se joindre à ce Fonds, qui est le nôtre, afin de combler le déficit de financement des infrastructures. »

Le président du conseil du Fonds Africa 50, Akinwumi Adesina, a réitéré la nécessité pour les investissements privés de pallier les besoins important concernant le financement des infrastructures en Afrique, en mentionnant référence l'intérêt grandissant des investisseurs. En se tournant vers 2025 et en considérant un déficit prévisionnel de financement de 30-40 milliards, financer les infrastructures africaines va demander un équilibre entre le financement du développement, qui peut à la fois financer et atténuer les risques des financements initiaux, et un investissement institutionnel sur le long terme capable de réduire rapidement le déficit de financement.

Le Fonds Africa 50, d'après lui, a été créé par la BAD dans le but d'allier les financements publics et privés, et grâce à son département de développement de projets, construire le pipeline de projets « viables » et faciliter les partenariats publics privés. Il a congratulé le leadership du Fonds pour le déploiement des activités, le recrutement de personnel et de consultants de pointe, et la création d'un comité d'investissement respecté. Il a assuré que la BAD continuerait à a travailler en étroite collaboration avec le Fonds Africa 50, en particulier à l'amélioration de l'accès à l'énergie. Le président Adesina a également accueilli officiellement deux nouveaux acteurs africains, à savoir la Guinée et la République démocratique du Congo. (NB : Depuis la dernière réunion des parties prenantes en Juillet 2016, la Tunisie a aussi rejoint le groupe des acteurs).

En remerciant le Président Adesina et le Président Macky Sall pour leur présence et leur soutien, le Directeur du Fonds Africa 50 Alain Ebobisse a souligné l'importance du rôle du secteur privé dans la réduction du déficit de financement des infrastructures. Il a nommé trois facteurs de réussite pour la mission du Fonds : le grand soutien de la BAD et des acteurs, la compétence et l'expérience du personnel du Fonds, et la qualité des projets conçus pour être commercialement viable tout en ayant un impact fort sur le développement.

Dans une présentation vidéo qui a ouvert l'événement, Mr Ebobisse et le personnel de pointe du Fonds ont aussi présenté les avantages comparatifs du fonds à financer les infrastructures en Afrique, particulièrement :


- grâce a ses relations étroites avec les parties prenantes et les gouvernements africains, le Fond peut réduire le risque des pays au moyen d'un engagement fort du secteur public et en optimisant le soutien de la banque.


- Grâce à ses projets de développement et aux dialogues en cours avec les parties prenantes du Fonds, ce dernier peut générer un nombre important d'accords qui attireront les investisseurs.


- En maintenant les meilleures pratiques internationales concernant l'environnement, le domaine social et les normes de gouvernance, le Fonds peut assurer la viabilité des projets sur le long terme.


- Et pour finir, en créant un leadership fort et une équipe d'investissement avec un palmarès en la matière sur le continent, le Fonds inspirera la confiance et catalysera davantage d'investissements privé dans les infrastructures.

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