« Poèmes de Ngata » décrit en poésie mes quarante pénibles mois d'emprisonnement dans le terrible bagne de Kondengui à Yaoundé au Cameroun. Les poèmes qui le composent ont été écrits à l'insu des gardiens de prison.
Dès mon arrestation, j'ai pénétré dans le monde de la négation de la personne humaine. J'ai été placé trente jours durant en garde à vue dans une cellule de gendarmerie sans ouverture autre que la porte d'entrée. J'ai dormi, au fond de ce tombeau, sans couverture ni drap, ni matelas, ni natte, ni oreiller, sur un sol glacial, la tête à quelques centimètres du seau à déjections humaines. Trois bains uniquement m'ont été accordés pendant toute la durée de ce calvaire.
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