La Cour d'appel de Bloemfontein en Afrique du Sud va se pencher de nouveau sur un dossier vieux de près de dix ans, l'affaire des « spy tapes ». En 2016, la justice sud-africaine avait estimé que le parquet n'aurait jamais dû abandonner quelque 783 charges de corruption, fraude et racket contre le président, peu de temps avant son élection à la tête de l'Afrique du Sud. Le procès en appel de cette affaire devrait s'ouvrir ce jeudi 14 septembre.
C'est le énième épisode d'une saga judiciaire qui a débuté en 2007, alors que Jacob Zuma n'était encore que le leader du Congrès national africain. A cette époque, l'actuel chef de l'Etat avait été inculpé de plus de 700 charges de corruption, fraude et racket. Des accusations portant sur un gros contrat d'armement signé en 1999 avec la société française Thalès.
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