Mon premier est ouvrage métallique de l'époque coloniale, mon second est un trait-d'union entre les villes, mon troisième peut être dynamité, mon tout n'existe plus à Ambohimanambola, ni à Manakara ni a Vohiposa. On l'aura deviné, la bonne réponse est les ponts effondrés.
La série noire n'est certainement pas terminée. Avec la gabegie érigée en loi en matière de circulation automobile, l'effondrement du pont de Vohiposa sous le poids d'une mastodonte n'est, à n'en pas douter, le dernier. On ne le dira jamais assez, il faut interdire la circulation des gros camions sur nos routes. Comment peut-on laisser rouler un mastodonte de 50 mètres de long, large de 5 mètres, haut de 6 mètres et pesant 55 tonnes, alors que la rue mesure à peine 8 m? Ces camions constituent un danger en permanence pour les usagers normaux de la circulation sur toutes les routes nationales étriquées et totalement inadaptées à la circulation de ces monstres.
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