Burundi: Divisions sur la libération d'auteurs présumés du putsch

Au Burkina Faso, alors que la procédure sur l'enquête du coup d'Etat manqué de septembre 2015 suit son cours, la société civile reste divisée sur la détention, deux ans après les faits, des présumés auteurs du putsch. Pendant que le Cadre d'expression démocratique demande la libération des généraux et des autres prisonniers qu'ils considèrent comme des « prisonniers politiques », le rassemblement des organisations de la société civile voit en cette demande une manœuvre de déstabilisation du pays.

Pascal Zaida est à la tête du Cadre d'expression démocratique qui regroupe une vingtaine d'associations. Il a entamé une campagne de dénonciation des tribunaux d'exception et des détentions arbitraires. Son regroupement demande la libération de « certains prisonniers politiques » : « Vous avez des gens qu'on a arrêtés sous la transition, après on les a relâchés, ça fait partie de détentions arbitraires. C'est vrai que depuis un bout de temps, nos détracteurs pensent que la question est liée à Djibrill Bassolé.

...

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.