Tunisie: Plus personne n'a le droit de se taire

22 Septembre 2017

Le drame de Salma a été raconté par Hind Blaiech, professeure d'éducation religieuse et militante de la section de Kairouan de la Ligue tunisienne des droits de l'homme lors de la formation sur la lutte contre les violences à l'égard des femmes qui s'est tenue les 19 et 20 septembre à Sousse. Une formation organisée par le Conseil de l'Europe et la Ligue tunisienne des droits de l'homme et ciblant des militants et militantes des droits de l'homme de plusieurs régions du pays et des journalistes.

Des cas comme ceux de Salma se comptent par milliers si l'on se réfère aux enquêtes réalisées en Tunisie depuis les années 2000. Ainsi une étude du ministère de la Femme publiée en 2011 révèle qu'une Tunisienne sur deux âgée de 16 à 60 ans a subi au cours de sa vie des violences, notamment au sein de sa famille et plus particulièrement dans son couple. La diffusion des statistiques du ministère de la Femme coïncident avec la promulgation, en mai 2011, par le Conseil de l'Europe de sa Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre les violences à l'égard des femmes et la violence domestique. Quarante-sept pays de l'espace européen sont liés par l'application de ce texte.

...

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.