Le leader de l'union des forces démocratiques de Guinée(UFDG) et chef de file de l'opposition guinéenne se dit très indigné par la mort du jeune Ismael Bah tué par balles sur le chemin du retour de la marche du 20 septembre 2017 à Conakry.
« Il a été victime de cette violence qui a été finalement mortelle au niveau de Hamdallaye-Gnariwada. Ce sont les forces de l'ordre qui ont tiré sur lui et la balle a atteint ses intestins, il a été envoyé d'abord à Jean Paul 2, puis évacué après à Donka. Il a subi une intervention vers 2 heures du matin. On pensait que l'opération s'était bien passée. Je suis consterné qu'un autre militant de l'UFDG, qu'un compatriote perd la vie. Ce que je déplore encore, c'est que je sais aussi qu'il y a peu de chances qu'il bénéficie d'une justice comme toutes les autres victimes des manifestations politiques depuis 2011. Jamais une enquête n'a été diligentée pour situer les responsabilités. C'est inacceptable», a-t-il regretté.
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