Comme une poussée de fièvre, « le problème anglophone » s'est emballé ce début du mois d'octobre 2017.
Entre casses et tentatives de main-basse sur des édifices publics dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les postures des initiateurs et de leurs affidés se sont résolument radicalisées, au point où certains se sont enfermés dans une logique de « tout ou rien » selon qu'ils sont partisans de la partition de l'Etat, ou adeptes d'un retour au fédéralisme que le pays avait pourtant expérimenté, plus d'une décennie durant, après son indépendance il y a plus d'un demi-siècle. En tout état de cause, il est désormais bien clair que l'on est définitivement sorti du champ des revendications corporatistes, socle sur lequel reposaient les premiers mouvements de grève des avocats et des enseignants, pour se situer dans un champ résolument politique.
...