A l'heure où toutes les forces politiques respectueuses de Constitution et attachées à l'alternance démocratique unanimes quant à l'option d'une transition sans Joseph Kabila, d'acteurs, sinon personne n'en a jusque-là donné une formule et cohérente.
Le Front Républicain des Centristes est sdorti du lot à l' d'une déclaration politique rendue publique ce mardi 17 octobre par Chérubin Okende, Coordonnateur de ce regroupement politique. Centristes fustigent et rejettent en bloc le délai de 504 préconisés par la CENI pour la tenue des élections qu'ils de proposition fallacieuse et dangereuse. Ils accusent Nangaa de haute trahison.
Pour le Front Républicain des Centristes, toutes les institutions mandat électif, devenues illégitimes, se maintiennent au pouvoir la fraude à la Constitution et confisquent la souveraineté du en contournant l'organisation des élections.
Le schéma de Chérubin Okende comporte deux séquences intégrées que le Peuple fasse échec aux pouvoirs exercés par ces illégitimes. Dans un premier temps, le Peuple est appelé, en vertu l'article 27 de la Constitution, à adresser une pétition au de la République sortant, Joseph Kabila, lui exigeant de faire de loyauté envers la République en démissionnant au plus tard le décembre prochain à l'occasion de sa traditionnelle adresse sur l' de la nation car, il a failli à ses constitutionnelles au regard des dispositions de l'article 69 de Constitution et exerce le pouvoir par la fraude aux articles 70 et de celle-ci. Les Députés et Sénateurs sont également accusés de maintenir au pouvoir par la fraude aux articles 103 et 105 de la fondamentale et de se complaire dans la jouissance des émoluments se soucier du Peuple. Il leur est demandé de mettre fin à forfaiture contre la démocratie en démissionnant. Dans tous les cas,
que les membres de ces institutions illégitimes acceptent démissionner ou pas, le Front Républicain des Centristes exhorte Peuple à proclamer un régime d'exception à partir du 1er janvier en vertu de l'article 64 de la Constitution.
En effet, devant un système constitutionnel malmené par le régime place, la seconde séquence de ce schéma préconise un d'exception visant à réhabiliter l'ordre républicain de Constitution du 18 février 2006 après une courte période de cent quatre-vingt jours sans Joseph Kabila, sans les Députés Sénateurs illégitimes, sans le CNSA, la CENI et le gouvernement leurs configurations actuelles. Ce régime prévoit une circonstanciée et adaptée à une conjoncture exceptionnelle pour ne énerver la Constitution :
a. Un Président de la République intérimaire : personnalité et crédible, prenant l'engagement de ne pas se présenter élections, de ne rien entreprendre dans le sens d'influencer processus électoral et rassurant de tout mettre en œuvre pour préservation de la souveraineté nationale et de l' territoriale de la République Démocratique du Congo ;
b. Un Haut-Conseil de la République, parlement monocaméral, composé de cinquante-deux membres dont vingt- représentants des provinces, désignés par les forces-vives de province et par les organisations traditionnelles;
c. Un gouvernement central intérimaire de vingt-six membres par les organisations socioprofessionnelles traditionnelles, comme mission primordiale d'assumer la décrispation politique, la et la sécurité des populations ainsi que le financement du électoral et l'amélioration des conditions de vie et de travail salariés, agents et fonctionnaires de l'Etat;
d. Des gouvernements provinciaux intérimaires de six membres maximum dirigés par des officiers militaires dont la républicaine n'est pas sujette à caution;
e. Un comité international d'accompagnement de la période provisoire instituer par le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour veiller l'application effective des mesures de décrispation politique et appuyer l'accompagnement logistique et financier du électoral ;
f. Un Bureau de la CENI dont les membres seront à désigner par Confessions religieuses ;
g. Tous les animateurs de ces institutions provisoires s'engager à travailler avec abnégation et à ne pas se présenter prochaines élections ;
h. Les parties prenantes à la dynamique de la « Transition sans Kabila » fixeront, par consensus, les mécanismes de la mise en de ces institutions intérimaires.
Enfin, Chérubin Okende et le Front Républicain des Centristes un appel pathétique à toutes les Forces-Vives de la (Confessions religieuses, Syndicats, Corporations des jeunes,
Mouvements citoyens, Ordres professionnels, associations sportives culturelles, partis et regroupements politiques) respectueuses de Constitution et attachées à l'alternance démocratique à concrétiser front commun pour la « Transition sans Joseph Kabila » et à agir l'unisson pour la mobilisation du Peuple à se prendre effectivement charge en vertu de l'article 64 de la Constitution et pour sensibilisation de la communauté internationale en vue l'accompagnement de ce régime d'exception.