« L'Afrique tient dans la main la clé pour nourrir les neuf milliards de personnes que comptera cette planète d'ici à 2050 », a affirmé lundi dernier à Des Moines, aux Etats-Unis, Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement et lauréat 2017 du Prix mondial de l'alimentation, lors de sa conférence Norman Borlaug prononcée à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation.
Le lauréat a également demandé la mise en place d'un impôt foncier sur les terres agricoles non exploitées ou sous-exploitées afin d'inciter à une commercialisation plus rapide des produits agricoles et de libérer tout le potentiel agricole en Afrique. S'exprimant lors d'une session intitulée « Parier sur l'Afrique pour nourrir la planète », organisée lundi dernier devant un auditoire international averti à l'université de l'État de l'Iowa, à Des Moines, Akinwumi Adesina a expliqué pourquoi, plus que jamais, le monde devait aider l'Afrique à moderniser rapidement son agriculture et à libérer tout son potentiel.
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