Autant dire que l'état des lieux de la condition féminine demeure précaire dans le pays, en dépit des appels répétés pour la mise en place d'une législation et d'un code qui protégerait cette frange fragile de notre société contre les multiples dérapages auxquels la femme rurale fait face.
Il suffit de se rendre dans de nombreuses contrées de l'intérieur où l'on remarque une activité fébrile de la femme rurale dans les champs emblavés de légumes ou devant des troupeaux en train de paître dans les champs. L'air débonnaire, échaudée par la canicule, ou effroyablement engourdie par le froid, elle endure les souffrances dans un silence qui rend compte de tous les sacrifices qu'elle consent pour égayer le ménage par une recette minuscule, contre un travail de titan.
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