Les sociétés qui ont été confisquées contribuaient entre 15 et 20% à la croissance du PNB, alors qu'aujourd'hui l'Etat est obligé de dépenser des centaines de milliards pour éviter la banqueroute à ces sociétés.
La situation est absurde, a souligné Chawki Tabib, président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) lors d'un colloque organisé conjointement hier à Tunis par cette instance et la Commission nationale de la confiscation sous le thème « la confiscation comme instrument de lutte contre la corruption », et ce, en présence des autorités concernées par la confiscation et des représentants de la société civile. Des députés d'Ennahdha ainsi que Ali Laârayedh, ex-chef du gouvernent, étaient présents lors de ce colloque.
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