Préfacé par le réalisateur et ami Férid Boughedir, l'ouvrage réunit un ensemble d'articles parus dans les journaux tunisiens ainsi que des témoignages des proches de la réalisatrice dont les films étaient en avance sur leur temps. La présente édition des JCC offre l'opportunité à Alia Baccar de présenter le livre et de rendre une fois encore hommage à la disparue.
Kalte, comme aiment la surnommer ses proches, était une femme qui jouissait pleinement de son indépendance et s'affranchissait de tous les tabous et idées reçues ; en témoignent ses films, particulièrement les deux longs métrages : «Keswa, le fil perdu» qui se moque du mariage traditionnel et «L'autre moitié du ciel», un appel à l'égalité de l'héritage entre femme et homme.
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