Le régime de Blaise compaoré espérait acter la mort du journalisme critique en assassinant et en brûlant Norbert Zongo, fondateur et directeur de publication de l'hebdomadaire L'Indépendant.
Ce journaliste d'investigation dénonçait en effet avec force la mauvaise gestion des ressources publiques et les atteintes aux droits fondamentaux de la personne humaine par le pouvoir. Son sort est définitivement scellé lorsqu'il a révélé au public que la mort de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, accusé de vol d'argent par son patron, est un meurtre commis par des éléments du Régiment de sécurité présidentielle. Sauf que les cendres fumantes de Norbert Zongo ont donné naissance à une race de journalistes qui poursuivent son œuvre à travers ce que l'on pourrait appeler son héritier : le bimensuel L'Evénement. Focus sur ce journal « impertinent ».
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