Le renouveau était arrivé, c'était l'euphorie générale le 6 novembre 1982. On avait jubilé après le « I do so swear » de la prestation de serment du nouveau président de la République. Le Cameroun tout entier s'était levé comme un seul homme pour chanter « Dieu tout puissant nous sommes libres merci » de la regrettée Anne Marie Nzie.
On était allé même plus loin en comparant notre « new deal » à la Pérestroïka de l'ex URSS (Union des Républiques Socialistes et Soviétiques) de Michael Gorbatchev. La rigueur et la moralisation étaient les maitres mots de ce renouveau naissant au Cameroun. Rigueur dans la gestion et moralisation des comportements. Pour un Cameroun résolument tourné vers son avenir. Il n y avait pas de raison de douter. La voix la plus autorisée avait juré, la main droite en l'air devant le peuple souverain « Mon prédécesseur n'a pas failli, je n y faillirai point »
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