Les chancelleries occidentales présentes en RDC (UE, Etats-Unis, Suisse, Canada) se disent « vivement préoccupées » par les propos tenus par plusieurs responsables politiques et de la police, en amont de la journée de mobilisation de mercredi dernier, à l'appel de la société civile et de l'opposition. Dans un communiqué publié jeudi 16 novembre, elles estiment que ces déclarations sont « contradictoires » avec l'engagement pris par les autorités de « soutenir un processus électoral crédible, libre et apaisé en 2018 ».
C'est le premier accroc depuis que les chancelleries occidentales ont apporté leur soutien au calendrier électoral. Et le message est clair : ce soutien est conditionné au respect des libertés publiques. « Organiser des élections ce n'est pas seulement une question de logistique. C'est aussi permettre un débat démocratique », explique un diplomate.
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