« Le journalisme est un métier à la fois noble et ingrat », ce sont les propos du président de l'Ordre des journalistes de Madagascar, Gérard Rakotonirina, lors de la sortie de promotion de la Formation des jeunes journalistes 2017, offerte par la Fondation Friedrich-Ebert Stiftung. Toutefois pour que le journalisme malgache soit réellement noble et « moins ingrat », la régulation et l'assainissement doivent se faire de l'intérieur, par le biais d'une convention collective.
Par une régulation interne et un consensus établi avec les groupes patronaux, une convention collective des journalistes malgaches permet en effet de redorer le blason de ce corps de métier, tout en améliorant les conditions de travail des journalistes malgaches : salaires, primes, sécurité sociale, gestion des ressources humaines, etc. Qui, rappelons-le, est actuellement terni par le constat par les uns d'une baisse de niveau et la dénonciation par d'autres -sinon par tout le corps du métier- de conditions de travail déplorables donnant libre cours aux manquements éthiques et déontologiques en tout genre. Tout en sachant que philosophiquement parlant, l'éthique relève d'un choix et de valeurs individuelles.
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