Il n'avait plus dit un mot depuis qu'il a perdu le pouvoir pendant les chaudes journées des 30 et 31 octobre 2014 ; des événements qui l'avaient conduit à se réfugier en terre d'Eburnie. Accusé à tort ou à raison d'avoir été de connivence avec les groupes terroristes qui écument la bande sahélo-saharienne, l'ancien président du Faso Blaise Compaoré est sorti de sa réserve : dans un communiqué, il nie toute responsabilité y relative et explique avoir brisé exceptionnellement le silence et être sorti de son devoir de réserve pour condamner ces allégations, qui ne seraient que la marque d'une très grave irresponsabilité. Lisez plutôt !
Depuis que j'ai quitté le pouvoir, j'ai observé un devoir de réserve absolu. Cependant, je reste très attentif à l'actualité de mon pays. J'ai souffert lorsqu'il a été l'objet d'attaques terroristes qui ont occasionné de nombreuses pertes en vies humaines.
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