Par ailleurs, le concept de diplomatie parlementaire s'est sensiblement développé en Tunisie après la révolution du 14 janvier 2011. Il fallait ce sursaut d'orgueil de la part du pouvoir législatif, longtemps marginalisé à l'époque de la dictature. La Tunisie a d'ailleurs choisi un régime semi-parlementaire semi-présidentiel où, en tout cas et malgré les réserves qu'on peut émettre à son sujet, le parlementaire a son mot à dire, pouvant protester et réclamer haut et fort ce qu'un membre de gouvernement pense tout bas... L'ère des « béni-oui-oui » est bel et bien révolue et les parlementaires disposent sans conteste d'une marge de liberté de parole surprenante par rapport aux membres de l'exécutif...
Qu'elle soit bilatérale ou multilatérale, la diplomatie parlementaire se trace foncièrement deux objectifs fondamentaux : promouvoir la démocratie d'une part, et favoriser la paix et la sécurité par le dialogue, d'autre part.
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