Dans les salles du centre-ville cette semaine, ce film est dans la continuité de la démarche de son réalisateur qui a fait ses premiers pas dans le cinéma amateur, et qui dresse des portraits de jeunes Tunisiens dans l'un de ses principaux courts-métrages, «Gahaf», réalisé en 2009, où il suit des jeunes d'un quartier populaire à Tunis.
Les protagonistes de son nouveau film sont des immigrés clandestins qui se sont dirigés vers la France après l'Italie. Dans un souci de partialité, sa caméra suit de «bons» et «mauvais» exemples de migrants, entre ceux qui prennent le chemin de la drogue et ceux qui choisissent de travailler « honnêtement ». Quel que soit leur choix, leur vie est loin d'être facile, confrontés qu'ils sont à la précarité, au chômage et au racisme.
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