Les Organisations de la société civile qui ont pris part aux commissions ad hoc chargées de l'apurement du passif du foncier urbain dans les arrondissements de Ouagadougou et des communes rurales du Kadiogo, sont inquiètes et se demandent quel sort sera réservé aux dossiers des milliers de demandeurs de parcelles qu'elles ont recueillis auprès de la population. Elles étaient face à la presse, hier 23 novembre, à la Maison des jeunes de Ouagadougou, pour apporter un éclairage à la population et interpeller les autorités.
L'inquiétude, la tristesse et la colère se lisaient, le jeudi 23 novembre dernier à la Maison des jeunes de Ouagadougou, sur les visages des membres des Organisations de la société civile qui ont pris part aux commissions ad hoc chargées de l'apurement du passif du foncier urbain des arrondissements de Ouagadougou et des communes rurales de la région du Centre. La raison est qu'ils ne savent pas quel sort sera réservé aux dossiers des milliers de demandeurs de parcelles qu'ils ont eu à recueillir et ont transmis à qui de droit.
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