Le textile africain, notamment sénégalais, doit davantage être soutenu avec la mise en place d'industries dynamiques et un assainissement du marché des tissus. Les créateurs ont lancé ce cri du cœur, hier, en marge de l'ouverture d'un salon sur le pagne.
Il y a de la valeur ajoutée dans la promotion du pagne africain, notamment le modèle sénégalais. Mais, les créateurs, bien que plus ou moins satisfaits des tendances de la demande dans la sous-région et hors du continent, pensent que l'Etat ne l'a pas compris. Ils ont lancé leur cri du cœur, hier, en marge de l'ouverture officielle de la seconde édition d'un salon sur le pagne, à Dakar. Occasion pour les acteurs de mettre à l'index beaucoup de problèmes qui freinent encore la promotion du pagne africain, notamment le modèle sénégalais. Il s'agit notamment de la contrefaçon, selon les participants au panel organisé dans le cadre du salon sur le pagne. Les produits contrefaits et copiés à partir du modèle du pagne en coton, sapent le marché. Ce qui pousse les créateurs à se demander pourquoi les produits ne sont pas freinés, oubliant que cela est lié à la libéralisation du marché. D'ailleurs, les produits ne désemplissent pas les étals, positionnés nez à nez avec les ateliers, magasins et stands des créateurs locaux. Il suffit de faire un tour dans les marchés et loumas de la capitale sénégalaise pour le constater.
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