L'État engage des négociations avec les transporteurs qui menacent de cesser leurs activités. La réfection des routes est une de leurs conditions.
Les routes nationales sont délabrées faute d'entretien. C'est en somme le contenu expliqué hier au Sénat lors de la rencontre des parlementaires de la commission Infrastructures et Transports avec les représentants de l'association des Transporteurs de Madagascar (ASTRAM), qui entament à partir d'aujourd'hui une immobilisation de leur matériel roulant empruntant la RN2, en contestation à la décision du tribunal de Toamasina, de libérer des bandits-casseurs de cet axe. « L'une des problématiques que nous rencontrons dans nos activités est le mauvais état des routes qui laisse une occasion pour les bandits d'assaillir nos véhicules, de casser les conteneurs et de voler les marchandises de nos clients. Des pertes s'élevant à des millions d'ariary sans parler de nos chauffeurs et aide-chauffeurs qui se retrouvent en prison », explique d'emblée Abdu Tinot, représentant des camionneurs-transporteurs.
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