Burkina Faso: Produits de grande consommation - Ces huiles douteuses qui encrassent notre corps

Le riz au gras et les autres fritures occupent une place de choix dans l'alimentation de nombreux citadins. Mais attention ! Non seulement trop de graisse nuit à la santé, mais encore faut-il savoir choisir la bonne huile et l'utiliser convenablement. Les spécialistes de la santé ne cessent de le répéter en effet, les mauvaises huiles et la mauvaise consommation de l'huile sont des facteurs de risque de nombreuses maladies cardio-vasculaires et cancéreuses.

« Madame, ajoutez-moi de l'huile ! » Cette demande de clients à des restauratrices est fréquente et traduit l'idée erronée qu'on a de la bonne alimentation. En effet, que ce soit le benga, l'attiéké ou le gonré, certains les aiment bien gras au point que l'huile suinte entre les doigts. Au Burkina comme dans bien d'autres pays, cette denrée est omniprésente dans nos plats. Si elle n'est pas utilisée froide dans l'assaisonnement (salades et marinades) elle l'est, à chaud, dans la cuisson et les fritures. Mais quelle huile utilise-t-on ? D'ailleurs, combien de types d'huiles alimentaires rencontre-t-on sur le marché ? 50... 100 ? Dieu seul le sait. Toujours est-il qu'il y a même de l'huile «France au revoir» vendue sur la place publique. Selon une enquête parlementaire réalisée depuis 2005, des huiles de mauvaise qualité sont partout dans les marchés où elles sont vendues à moindre coût. Entre autres faits révélés aussi par les parlementaires et qui sont connus de tous, « on trouve des huiles brutes de couleurs sombres fabriquées par des unités semi-industrielles; certains commerçants mélangent des huiles de qualités différentes pour les revendre cher dans le seul but d'engranger plus de bénéfices; d'autres procèdent au remplacement d'une huile de qualité supérieure par une huile de moindre qualité dans les emballages de marques d'huile; l'entreposage et l'exposition des huiles alimentaires se font au soleil, dans les marchés et boutiques, toutes choses altérant leur qualité ». La situation a-t-elle positivement évolué de nos jours en matière de qualité et d'utilisation adéquate de cet aliment ? Pas véritablement.

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