On se rappelle comment, il y a deux ans, Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères et du Développement international et président de la COP 21, s'était empressé de proclamer la réussite de la conférence des parties qui avait accouché de l'accord de Paris signé par 195 Etats qui s'étaient engagés à « contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 degrés Celsius par rapport au niveau préindustriel ». Deux ans après, nous sommes toujours à la case départ, au point que ces fameux 2 degrés semblent être cause de surchauffe dans la planète financière.
Après la déception de la récente COP 23 à Bonn, laquelle n'avait pas produit les effets escomptés, Boulogne-Billancourt a accueilli hier le One Planet Summit, organisé par l'Onu et le groupe de la Banque mondiale sous l'égide de la France.
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