Sénégal: Biennale Dak'Art, mine d'or et rails d'argile

13 Décembre 2017

Il faut toujours commencer par le commencement: l'État du Sénégal ! Une fois n'est pas coutume, cet État doit être loué et remercié. Il faut apprendre à ne jamais oublier ceux qui vous ont aidé à grandir.

On dit souvent « l'État n'a pas tout fait ». Si, ici, il a tout fait, car de 1990 à sa création et à la tenue de la 1ère édition de la Biennale internationale des Lettres et des Arts, à la prochaine édition attendue en mai 2018, vingt huit années se seront écoulées et l'État assume le budget du Dak'Art. Ce n'est pas peu. Moche, belle, pauvre ou riche, la Biennale a tenu, parce que l'État est là, toujours présent. Elle est née d'une volonté politique partie d'un rêve de poète et d'intellectuels et de l'affirmation d'un homme dont le nom doit être retenu: Moustapha KA, alors ministre de la Culture du Président Abdou Diouf. Les archives sont là pour l'attester.

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