Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l'Action sociale (Sutsas) a qualifié l'hôpital Dalal Jamm de «gros dispensaire.» Pour cause, 450 jours après son ouverture, aucun malade n'a été hospitalisé, un déficit criard de personnel y est déploré, la cuisine, la buanderie et la pharmacie IB ne sont toujours pas opérationnelles. Ce constat inquiétant a été mentionné dans une résolution rendue publique hier par la section Sutsas de Dalal Jamm.
L'hôpital Dalal Jamm a du plomb dans l'aile. Plus d'un an après son ouverture en grande pompe, la structure n'a hospitalisé aucun malade. En s'inquiétant de cette situation, la section Sutsas a rendu public une résolution listant tous les maux qui gangrènent cette nouvelle structure, naguère qualifiée de joyau sanitaire. Il s'agit du déficit criard en personnel, de la cuisine, la buanderie et la pharmacie IB qui restent toujours non fonctionnelles. Autrement dit, selon les syndicalistes, l'essentiel de l'activité tourne autour des consultations spécialisées, avec quelques rares malades admis en observation pour quelques heures. Mais, ce qui est plus grave, signale la section Sutsas, c'est que la plupart des malades consultés se tournent vers d'autres structures sanitaires pour des examens complémentaires, du fait du fonctionnement irrégulier du laboratoire et de l'imagerie médicale. «Tous ces manquements font que l'hôpital Dalal Jamm apparait comme un gros dispensaire».
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