Le président sud-africain Jacob Zuma a ouvert samedi la réunion du Congrès national africain (ANC) qui doit élire son successeur, en déplorant les divisions et le déclin de son parti au pouvoir depuis la fin de l'apartheid en 1994. Ce congrès marque la fin des deux quinquennats de Zuma à la tête du parti de Nelson Mandela.
Devant des milliers de délégués réunis à Johannesburg, Jacob Zuma a prononcé son dernier discours de chef de l'ANC sur un constat d'échec, concédant que la population n'était pas « satisfaite » de ses résultats sur « la corruption, la criminalité et l'emploi ». « Le peuple n'est pas content de l'état dans lequel se trouve l'ANC. Un grand nombre d'électeurs traditionnels de l'ANC ont préféré ne pas se rendre aux urnes lors des précédentes élections. Les gens sont inquiets à cause de la corruption, de la criminalité et du chômage. Il y a aussi la perception dans la société que nous ne sommes pas assez sévères avec la corruption, et que nous sommes avides et arrogants. Il est clair que notre échec à nous confronter frontalement à ces problèmes et à les régler, a fini par abîmer notre organisation » a-t-il notamment déclaré.
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