Il y a treize ans, le journaliste gambien Deyda Hydara était tué par balles à Banjul, alors qu'il se trouvait au volant de sa voiture. A la tête du journal indépendant « The Point », il était également le correspondant de l'Agence France-Presse (AFP) et de Reporters sans frontières en Gambie. Il est depuis devenu le symbole de cette parole libre que le régime de Yahya Jammeh voulait faire taire par tous les moyens.
Jusqu'à présent, les commémorations de la mort de Deyda Hydara se déroulaient à Dakar ou de manière très discrète à Banjul. Avec le changement de régime, pour la première fois depuis l'assassinat de Deyda Hydara le 16 décembre 2004, des commémorations libres se sont déroulées ce samedi. Une centaine de journalistes et de proches ont défilé ensemble.
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