C'est une course contre la montre pour les derniers exposants de la Fidak 2017 qui font tout pour s'installer. Par-ci, par-là, on donne les derniers coups de marteau pour finir les stands.
L'exposant syrien Usama semble plus préoccupé par son téléphone portable que par la vente de ses parfums. Au pavillon vert où il s'est installé, le bonhomme à la calvitie naissante est plutôt serein, malgré cette absence de clients notée par la plupart des vendeurs. D'ailleurs, beaucoup de ses marchandises ne sont pas encore arrivées. « J'espère que tout sera en place d'ici demain ou après-demain », confie le marchand syrien qui en est à sa cinquième Fidak. En fait, si nombreux se sont déjà installés, plusieurs exposants n'ont pas encore regagné leur stand. C'est le cas de Boubacar Abdallah, un vendeur nigérien installé derrière le pavillon Tertiaire. Avec son collègue, ils supervisent les travaux d'un menuisier qui met les dernières retouches pour espérer tout finir à temps. « Si vous venez ici demain, vous verrez que tout sera prêt inchallah », confie ce vendeur d'habits.
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