A l'ouverture des travaux, le gouverneur de Tunis, l'organisateur de la journée, M. Chedli Bouallègue, n'a pas, lui aussi, manqué de faire valoir cette arme verte et le rôle qui lui est dévolu dans l'équilibre économique et la création de postes d'emploi. Son impact n'est plus à démontrer sur l'autosuffisance alimentaire et l'impulsion du développement régional et durable. Il est aussi bon, relève-t-il, de coordonner les efforts et de créer une synergie entre les différents intervenants, afin de favoriser à ce secteur le climat adéquat de son évolution. C'est pourquoi faire connaître ce nouveau code dans sa vocation agricole s'avère nécessaire à plus d'un titre. Il vise quatre objectifs primordiaux : le développement régional, l'emploi, la promotion des exportations et le soutien des secteurs jugés prioritaires, dont particulièrement l'agriculture et la pêche.
La première intervention a bien expliqué le droit de bénéficier de certains privilèges fiscaux, sous forme d'initiatives d'investissement direct et bien d'autres déjà mentionnés dans l'article 5 du code d'incitation à l'investissement. D'ailleurs, le système des avantages fiscaux est appelé à être revisité, de sorte que le fardeau fiscal soit allégé au profit de l'entreprise agricole, à l'étape de l'investissement ou celle d'exploitation. De même pour l'exportation. A noter, de surcroît, que ce nouveau code est à même de contribuer à la hausse du volume des investissements agricoles grâce aux avantages et exonérations fiscaux pouvant atteindre 70% de la valeur du projet. Cela dit, les opportunités d'investissement à caractère agricole s'annoncent de bon augure. A Tunis, il y aura, certes, raison d'en tirer profit : «La région offre diverses activités : élevage, production végétale et animale, services de transformation des richesses halieutiques... », tient à faire savoir le commissariat régional à l'agriculture, lors d'une seconde intervention.
...