L'Institut de recherche en droits humains (IRDH) reproche le concours substantiel apporté par les entreprises de communication au pouvoir en place, le 31 décembre 2017, suite à l'interruption de l'accès à l'Internet.
Dans son bulletin électronique de ce 2 janvier, l'IRDH rappelle que les sociétés de télécommunications, notamment Vodacom, Orange, Airtel, Africel et Tigo ont privé la population congolaise d'accès à l'Internet, alors que celle-ci protestait le 31 décembre 2017 contre le président Kabila Joseph dont le mandat constitutionnel a déjà expiré depuis décembre 2016. L'action de ces entreprises, selon l'IRDH, a eu pour conséquence le blocage de la communication entre manifestants. Ceux-ci ne pouvaient ni documenter, ni informer instantanément l'opinion nationale et internationale sur ce qui se passait réellement sur le terrain.
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