Les Egyptiens iront aux urnes, du 26 au 28 mars prochain, pour le premier tour de l'élection présidentielle de 2018. L'annonce a été faite cette semaine par l'Autorité nationale des élections, pilotée par Lachine Ibrahim, pour qui le scrutin sera « indépendant », « neutre » et « intègre ». Mais les observateurs les plus avisés savent bien que les jeux sont déjà faits, surtout en présence du maréchal Abdel Fattah al-Sissi, qui devrait être candidat à sa propre succession.
Sauf un véritable coup de théâtre, voire un miracle au pays des pharaons. La future élection présidentielle, la troisième du genre depuis le printemps arabe de 2011, semble déjà même verrouillée par le chef de l'Etat égyptien, dont la réélection ne fait déjà l'ombre d'aucun doute. Il tient le pays d'une main de fer, et gare aux opposants qui lorgnent son fauteuil.
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