Maputo — Le gouvernement du Mozambique n'a toujours pas traduit en justice les responsables de graves abus commis par les forces de sécurité ainsi que par le mouvement d'opposition Renamo durant l'année précédant le cessez-le-feu de décembre 2016, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui.
Ce rapport de 65 pages, intitulé « 'The Next One to Die': State Security Force and Renamo Abuses in Mozambique » (« 'Le prochain à mourir' : Exactions commises par les forces de sécurité de l'État et par la Renamo au Mozambique »), analyse en détail les abus violents qui se sont produits dans les provinces du centre du pays entre novembre 2015 et décembre 2016. Il s'agit notamment, d'une part, de disparitions forcées, de détentions arbitraires et de la destruction de biens privés, commis par les forces gouvernementales, et d'autre part, d'assassinats politiques, d'attaques contre les transports publics et de la mise à sac de cliniques, commis par la branche armée du parti politique Renamo.
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