La force militaire conjointe des pays du G5 Sahel d'une capacité de 5.000 hommes, sera opérationnelle d'ici à la mi-mars 2018, sans l'Algérie. Or ce pays est l'un des pivots dans la lutte contre le terrorisme en Afrique.
La décision de l'Algérie de ne pas participer à la mise en place du G5 Sahel n'est pas anodine. Alger veut rester fidèle, à un principe constitutionnel, celui de ne pas engager des troupes à l'extérieur du pays. Une doctrine critiquée par certains de ses voisins. "L'Algérie se voit visée par quelques puissances extérieures dans une probable déstabilisation du régime comme un deuxième rendez-vous du printemps arabe", explique l'expert tunisien Alaya Alani, spécialiste des mouvements salafistes. D'après lui, l'Algérie a ses propres problèmes et se trouve devant un dilemme: "comment contourner le problème du terrorisme sans dépasser leurs frontières".
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