Scène de désolation dans cette petite bicoque en tôle sise à Poste-de-Flacq, suivant le passage du cyclone Berguitta. Reshmi, 84 ans, ne sait plus à quel saint se vouer. À chaque averse, sa maison est inondée, causant la perte de ses effets personnels, déplore-t-elle. Comme cela a été le cas la semaine dernière. Sa maison avait complètement pris l'eau. Elle a alors dû se rendre dans un centre de refuge, où elle a passé quelques jours.
«Ou krwar mo kapav resté isi ? Napa kapav resté isi», lâche celle qui loue un terrain avec un de ses voisins, sur lequel elle a construit sa maisonnette. Celle-ci comprend trois pièces, dont une chambre et une cuisine. Pour faire ses besoins, Reshmi doit sortir de chez elle et se rendre dans une petite cahutte en tôle qui lui sert de salle de bains et de toilettes. Ayant grandi dans le village, elle ne souhaite pas quitter Poste-de-Flacq. Mais veut habiter dans une maison plus confortable.
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