La jeune étudiante, KOUENJOU NOUGOUE, étudiante en 3e année Licence en droit à l'Université de Dschang est restée ferme dans sa position, au cours de la rencontre d'échange qui a eu lieu en cette matinée du Dimanche 28 Janvier 2018 au siège de l'Association internationale kofi Annan pour la promotion et la protection des droits de l'homme et la paix (AIKAPPRODHOMP) au 3e carrefour évêché à Bafoussam, au détour d'une marche organisée par ladite association, dans le cadre du projet intitulé : « Prise en compte des jeunes et des femmes dans les instances de prise de décisions des partis politiques au Cameroun ». Elle a la ferme conviction qu'avec l'environnement politique actuel où l'on a à faire une floraison des partis qui naissent chaque jour et qui ne parviennent pas à se mettre ensemble autour d'une table pour réfléchir ensemble dans la même direction, il serait impensable d'imaginer un quelconque changement par les urnes au Cameroun.
La seule solution à son avis serait donc une éventuelle coalition qui pourrait permettre au moins aux citoyens de rêver. Chose assez compliquée, voire impossible par ces temps qui courent, puisqu'il est clair, beaucoup se créent des partis politiques juste pour s'enrichir sur le dos des pauvres citoyens dont on prétend défendre la cause. Cette pensée de la jeune NOUGOUE est en effet très vite renchérit par des nombreux autres jeunes qui brandissent l'hypothèse selon laquelle, il ne sert à rien de perdre son temps pour les élections car d'offices au Cameroun, le suspens n'existe plus. « On sait déjà qui va gagner », prétendent-ils, pointant du doigt le régime d'Etoudi qui semble avoir tout taillé à sa juste dimension. Une idée préconçue que les organisateurs de cette rencontre ont bien voulu faire disparaître de leurs têtes, en les invitant à éviter de jouer aux victimes résignés. Sur la centaine de jeunes présents à cette rencontre, près de 70% en âge de voter ne se sont jamais inscrits sur une liste électorale. Preuve que la gangrène est bien réelle et qu'il faille résoudre le problème dans le fond.
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