Tu m'as toujours soutenu et accompagné dans mes délires, mes évasions. Les marathons, les triathlons, la boxe, la pétanque, les festivals, les conférences de presse, ... en France, en Tunisie, tout était prétexte à des instants de fraternité, de grande amitié, et à des gestes d'indéfectible soutien.
Tu étais un frère de route. Une épaule amie qui me portait toujours. Je pouvais te parler de tout. Ton sourire, ton regard et tes silences me traçaient le cap. Il nous arrivait de nous chamailler pour le simple plaisir de la joute verbale. On n'était pas d'accord sur tout. Certes... Le débat n'en était que plus riche. Comme l'a si bien dit notre ami, Hédi Hamdi, «Ce qui importait pour toi, c'était la rigueur journalistique. Jamais tu n'as cherché à faire dans le sensationnel ou le commercial malgré les difficultés économiques de ton journal ces dernières années. Jusqu'au bout, tu a été fidèle à tes principes. Tu n'as jamais vendu ton âme.
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