Les tournures des événements qui empoignent la scène politique congolaise évoluent en intensité et complications au fil du temps. Les contradictions, mieux l'impasse qui en résulte n'a de cesse de changer de formes en gardant le même fond, parce que née de la non-tenue des élections en République Démocratique du Congo.
C'est connu de tous. En 2016, en effet, la crise qui sévit depuis a été engendrée, en un mot, par cette non-organisation des élections alors que le Président Kabila arrivait au terme de son dernier et deuxième mandat constitutionnel. Par ailleurs, l'institution d'une transition extra-constitutionnelle pour baliser la voie à la tenue des élections nécessitait qu'un consensus large et inclusif soit dégagé au niveau de la classe politique. Ce qui a été fait au Centre Diocésain lors des discussions directes. Seulement, 2017, qui cristallisait autant d'espoirs, n'a pas été l'année électorale choisie, car, en plus des controverses sur l'Application de l'Accord avec les dessous de la mort et succession à Etienne Tshisekedi, le pic de l'impasse a été atteint par la non-effectivité des élections avant le 31 décembre 2017.
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