Le groupe Veolia proteste contre « une action brutale menée en dehors de toute règle de droit ». Dans un communiqué, le géant français de l'eau répondait ce week-end aux autorités gabonaises qui ont rompu son contrat de gestion de l'eau et de l'électricité, le 16 février. Dans la foulée, la Société de l'eau et de l'énergie du Gabon (SEEG), filiale du groupe français, a été réquisitionnée et un nouveau comité directoire nommé. Le Gabon reproche à Veolia une dégradation de la qualité des services. Le groupe français lui, y voit plutôt une sanction politique.
Moins d'un an après avoir prolongé de cinq ans la concession de Veolia, le Gabon a décidé brutalement d'y mettre un terme. Le gouvernement et l'entreprise française étaient en train de négocier les conditions d'un nouveau contrat, non sans frictions, mais sans imaginer non plus une issue aussi radicale.
...