Les lampions se sont éteints hier, 18 février 2018, sur le 54è sommet de Munich qui a réuni 21 chefs d'Etat et de gouvernement autour du thème portant sur la paix et la sécurité dans le monde.
Sans être officiellement à l'ordre du jour de ce sommet largement consacré aux crises au Moyen-Orient et à la relation de plus en plus équivoque entre les Etats-Unis et l'OTAN, la question du terrorisme dans le sahel s'est invitée aux débats, avec la présence remarquée des présidents Paul Kagame du Rwanda et de l'Union africaine, et Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso. Les échanges que ces chefs d'Etat ont eus avec leurs homologues, visaient principalement à faire le point sur la gravité et la complexité des problèmes sécuritaires dans la partie sahélienne du continent, et du coup, susciter la générosité d'éventuels donateurs, notamment de l'Union européenne (UE), à l'occasion de la rencontre de Bruxelles du 23 février prochain destinée au financement des opérations de la force conjointe toujours en constitution.
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